nominativement et individuellement le plus tôt possible, par une déclaration individuelle de grève à remettre à la direction de l’hôpital en mains propres (affaires médicales).
Elle doit être matérialisée soit par lettre recommandée avec accusé de réception parvenue en double exemplaire au moins la veille du jour de l’assignation, soit par remise en main propre à vous même, contre émargement et remise d'un récépissé signé.
Elle peut être abusive si les autres médecins temps plein non grévistes n'ont pas été sollicités.
DANS CE CAS, CONSTITUEZ UN DOSSIER ET CONTACTEZ NOUS
Exemple :
"Je sous-signé Dr. X., Praticien Hospitalier dans le service Y., certifie n'avoir pas été sollicité à ce jour pour assurer aucune garde ... .
Fait à ...., le .... Signature"
En cas d'assignation, même abusive, l'accepter quoiqu'il arrive en y portant la mention "reçu le ...", et rajouter, si elle est abusive selon vous, la mention «Suite à des pressions, j’accepte de répondre à l’assignation même si celle-ci est abusive et porte atteinte au droit de grève. Date, signature », et en conservant une copie. Cette copie pourra être utilisée pour contester la décision du directeur de l'établissement hospitalier devant le tribunal administratif.
Constituer un dossier pour contester des assignations devant le tribunal administratif.
En pratique, il est conseillé de faire certifier par un (ou au mieux plusieurs) des praticiens qu'il n'a pas été sollicité pour considérer l'assignation d'un interne gréviste comme abusive et la refuser.
Toute assignation abusive constitue une atteinte au droit de grève ! Elle doit être contestée devant le tribunal administratif qui pourra annuler la décision du directeur et condamner l'établissement hospitalier à indemniser l'interne.
En pratique, la caractère abusif d'une assignation doit être apprécié au cas par cas et peut être difficile à évaluer. Les internes doivent dans ce cas toujours contacter le SIHP.
La réquisition est une mesure émanant de l'autorité judiciaire (préfet, officier de police judiciaire), dans le contexte d'une affaire judiciaire (examen des gardés à vue aux urgences), ou de l'autorité administrative lorsque l'intérêt supérieur du pays l'exige. Elle est impérative, sous peine de poursuites. Elle intervient à un degré supérieur et ne peut être employée que lorsque l'administration ne peut assurer le même résultat (la permanence des soins en l'occurrence) par les méthodes ordinaires (l'assignation).
En pratique, ce n'est pas dans ce cadre que les personnels médicaux hospitaliers sont sollicités en cas de grève.
Le langage parfois ambigu de l'administration entretient la confusion.