Depuis des années, le SIHP se bat sans relâche pour obtenir les meilleures conditions de formation possibles pour les internes. L'enjeu est considérable car il s'agît de rendre pérenne le nombre et la qualité des postes offerts aux internes et de refuser que l’internat soit la variable d’ajustement de l’ensemble du système de soins, pour des raisons politiques et de démographie médicale.
Depuis plusieurs année, un décret assure un taux d’inadéquation minimal de 7% entre le nombre d’internes et le nombre de stages offerts. Concrètement, cela signifie que pour 100 internes demandeurs dans une spécialité, au minimum 107 postes à pourvoir.
En pratique, les 7% de postes excédentaires doivent permettrent:
L'inadéquation est un outil qui garantit une sécurité pour la qualité de notre internat. Il demande une veille constante sur deux paramètres:
La démographie des internes :
La qualité des postes existants :
Les dérives d'une inadéquation mal maitrisée sont la vacuité des postes d'internes dans des services à valeur pédagogique élevée alors que les conditions de travail y sont satisfaisantes, ou encore l'ouverture déraisonnée de stage à faible valeur pédagogique qui rendrait nul le bénéfice du 107%.
Aujourd'hui, nos tutelles n'ont pas la capacité d'évaluer le paramètre "démographie des internes". Le SIHP possède quant à lui d'outils puissants grâce à vos évaluations et au travail de ses secrétaires qui tiennent une comptabilité des postes choisis par les internes franciliens.
L'inadéquation positive à 107% est le meilleur garant de la qualité de notre internat.
Cet outil est une très grande victoire, à nous de savoir l'utiliser.