Le terme de burn out date de 1974, et désigne épuisement professionnel. Il concerne toujours des personnes très investies dans leur travail, souvent dans des activités à connotation sociale. Les internes sont donc particulièrement exposé.e.s.
Un syndrome psychologique à trois dimensions
Epuisement émotionnel (fatigue, vécu d’usure, impuissance, répétition sans fin….)
Dépersonnalisation (insensibilité, cynisme et réactions impersonnelles vis-à-vis des usagers.ères) ·
Réduction de l’accomplissement personnel (perte de maîtrise de son travail, démotivation….)
qui aboutit à une dépression grave.
Au départ des signes discrets qui doivent donner l’alerte
Troubles cognitifs (attention, concentration, mémoire, manque de mots , lapsus)
Diminution rentabilité… et auto-accélération, augmentation de l’implication, «présentéisme » pour tenter de retrouver efficience et satisfaction antérieures
Fatigabilité
Déni du surmenage et de la surcharge de travail
Que faire ?
Que faire si un.e co-interne, un.e ami.e ou toi-même êtes dans cette situation ?
Parlez en :
Des solutions existent, ne reste pas seul.e avec ce problème. Parles-en à tes proches (famille, ami.e.s, co-internes…) pour qu’iels te soutiennent.
Qui Contacter ?
Le SIHP est là pour t'aider dans ce genre de situation. Nous contacter. SOS SIHP implique plusieurs services volontaires en Île-de-France. Le réseau SOS SIHP implique des services volontaires sur plusieurs sites en Île-de-France et garantit aux internes une prise en charge anonyme et gratuite.
Il existe aussi un numéro vert, anonyme : 0826 004 580 (0.15€/min) ouvert 24h/24 7j/7 créé par l’Association d’Aide Professionnelle aux Médecins Libéraux (AAPML).
0800 00 69 62 la ligne d’écoute des anesthésistes-réanimateurs
01 40 54 53 77 la ligne d’écoute pour les adhérent.e.s du Groupe Pasteur Mutualité
Ledispositif ETAPE proposé par le service de santé au travail de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches spécialisé dans la prise en charge des souffrances psychiques en lien avec le travail (cf. plaquette).
31 14 la ligne d'écoute nationale de prévention du suicide
Ne pas culpabiliser :
Les plus touchées sont d’ailleurs les personnes les plus investies. Dans quasiment tous les cas Il ne s’agit pas d’un problème de personne ou de compétence mais de problèmes d’organisation du travail. Quand c’est vraiment trop dur, il faut aussi savoir s’arrêter quelques jours (arrêt de travail, congés…) pour souffler un peu et prendre du recul vis-à-vis de la situation.