La médecine interne est une spécialité à double visage : entre multidisciplinarité et singularité, entre examen clinique et recherche d’anticorps improbable, entre post urgence et dossiers médicaux pesants. Pour réaliser ainsi le grand écart et faire des têtes bien pleines, la maquette est une des plus souples. En effet, il n’y a que 5 stages obligatoires (voir maquette) sur dix semestres. Les 5 semestres restant seront donc à la discrétion de l’interne pour naviguer dans les différents stages.
Un raisonnement global. Si la médecine interne la plus prestigieuse est plus connue pour la prise en charge des maladies rares et autres syndromes bizarres, c’est aussi et surtout une méthode de raisonnement en elle-même et la spécialité généraliste par excellence. En effet, rien de tel qu’un interniste pour fouiller un dossier de fond en comble, traquer le moindre de signe pour arriver au diagnostic. Mais face au vertige des possibles il doit toujours garder son sens clinique et la tête froide.
Jamais de routine. La salle de médecine interne n’est jamais monotone. La diversité des pathologies, les inconnues diagnostiques et les surprises des urgences forgent les nerfs et requiert des prises de décision rapide. La prise en charge de post urgence et de bilan diagnostic constituent le recrutement de la très grande majorité des services de médecine interne en Ile de France et la plupart du travail des internistes. De plus, chaque service ayant l’agrément de médecine interne comporte un recrutement « maladie rare » issue d’une spécialisation professorale. Enfin, à noter que la médecine interne ne connait pas de problème de poste après l’internat
La porte ouverte vers les DESC. Du fait de la souplesse de la maquette (en avant le passage des DESC en DES), la médecine interne reste un tremplin idéal vers les DESC médicaux. Maladies Infectieuses, Gériatrie, Immunologie Clinique, Réanimation Médicale… Toutes ces spécialités apprécient le cursus multidisciplinaire et l’expérience clinique délivrée par la maquette de médecine interne.
Les étudiants ayant accédé au troisième cycle des études de médecine à compter de l’année universitaire 2017-2018 s’inscrivent à l’un des diplômes d’études spécialisées (DES) dont la liste est fixée en annexe I du présent arrêté : http://www.sihp.fr/PDF/Arrete_du_21_avril_2017_maquettes_et_liste_des_diplomes_et_des_options_et_formations_specialisees_transversales.pdf
A PARTIR DE LA REFORME - NOVEMBRE 2017
DIPLÔME D'ÉTUDES SPECIALISÉES DE MEDECINE INTERNE ET IMMUNOLOGIE CLINIQUE
SOCLE
APPROFONDISSEMENT
CONSOLIDATION
AVANT LA REFORME : Les modalités ont été décrites au Bulletin Officiel n°39 du 28 octobre 2004
DURÉE : 10 SEMESTRES
Trois semestres au moins dans des services agréés pour le diplôme d’études spécialisées de médecine interne dont deux au moins doivent être effectués dans des services hospitalo- universitaires.
Un semestre dans un service de gériatrie.
Un semestre dans un service d’accueil et des urgences ou dans un service de réanimation ou dans un service de soins intensifs.
Cinq semestres dans des services hospitaliers agréés pour un autre diplôme d’études spécialisées ou pour un diplôme d’études spécialisées complémentaires, notamment de cancérologie, d’allergologie et immunologie clinique, de médecine vasculaire, de nutrition, de pathologie infectieuse et tropicale.
Les internes préparant le diplôme d’études spécialisées de médecine interne doivent effectuer deux semestres sur les dix semestres de la formation pratique dans des services d’un centre hospitalier non universitaire agréé pour le diplôme d’études spécialisées de médecine interne ou pour un autre diplôme d’études spécialisées.
En pratique : La validation de la maquette par le coordonnateur est plus souple. En effet, les deux semestres hors CHU sont négociables, et le semestre en gériatrie peut se faire dans un service de médecine interne à orientation gériatrique. En médecine interne encore plus que dans d’autres spécialités, le parcours doit être cohérent avec un projet personnel, et le coordonnateur actuel sera plus une aide qu’un obstacle académique.
Tous les postes offerts aux choix des internes sont consultables sur le site de l’ARS : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/repartition-des-postes-et-procedure-de-choix
Mise à jour à chaque semestre.
Ville |
Hôpital |
Chef de service |
postes |
Remarques |
Coulommiers |
Rene Arbeltier |
M. Gatefosse |
2 |
|
Levallois |
Franco-Britannique |
D. Champetier de Ribes |
1 |
|
Paris |
Diaconesses |
JM. Ziza |
2 |
Recrutement Rhumato |
Paris |
St. Joseph |
|
Tous les postes offerts aux choix des internes sont consultables sur le site de l’ARS : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/repartition-des-postes-et-procedure-de-choix
Mise à jour à chaque semestre.
Séminaire d'intégration le dernier week end d'octobre, prévoyez d'être là, le programme des cours suivra.
Certains cours de l'an dernier ont été enregistrés en diaporamas sonorisés et sont accessibles à : http://moodle.univ-paris5.fr/course/view.php?id=5843
Les avantages de la médecine interne peuvent parfois se retourner en désavantages. Si la maquette permet de découvrir une spécialité à chaque semestre, l’interne est confronté à chaque semestre à une nouvelle spécialité. Certains sont ainsi démotivé à se retrouver « premier semestre » à chaque semestre.
La médecine interne est une spécialité hospitalière exclusive. En effet, cette spécialité nécessite un plateau technique conséquent et une réflexion d’équipe. Il n’existe donc pas de possibilité d’installation en ville. Attention cependant à ne pas confondre exercice hospitalier exclusif et exercice hospitalier public. Ce dernier nécessite cependant une forte capacité de travail et un esprit scientifique aiguisé.
Pour contacter les référents :
ref.medecineinterne.paris@gmail.com
Pr Fleur COHEN
fleur.cohen@aphp.fr